Date de création : 20.08.2012
Dernière mise à jour :
21.10.2012
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jeremy lipking
Par NARJAOU, le 24.02.2018
on ne peut le copier coller
Par sedou, le 05.06.2014
bonjour je voudrai savoir de qui est le tableau ?
Par ******, le 10.10.2013
il jouait avec l’infini,
i l transcendait la petitesse,
il ne draguait point les comtesses,
le poète paso
Par Cochonfucius, le 22.04.2013
victor hugo a_comme lamartine_ su faire fi des exigences que transmet la littérature, cependant, les tableaux
Par armand espartero, le 19.11.2012
La fleur d'eau
Fleur naine et bleue, et triste, où se cache un emblème,
Où l'absence a souvent respiré le mot : J'aime !
Où l'aile d'une fée a laissé ses couleurs,
Toi, qu'on devrait nommer le colibri des fleurs,
Traduis-moi : porte au loin ce que je n'ose écrire ;
Console un malheureux comme eût fait mon sourire:
Enlevée au ruisseau qui délasse mes pas,
Dis à mon cher absent qu'on ne l'oubliera pas !
Dis qu'à son cœur fermé je vois ce qui se passe ;
Dis qu'entre nos douleurs je ne sens pour espace
Que ton voile charmant d'amitié, que toujours
Je puise dans ma foi les vœux que tu lui portes,
Que je les lui dédie avec tes feuilles mortes,
Frêles et seuls parfums répandus sur mes jours ;
Dis qu'à veiller pour lui mon âme se consume,
Qu'elle a froid, qu'elle attend qu'un regard la rallume !
Dis que je veux ainsi me pencher sous mes pleurs,
Ne trouver nulle joie au monde, au jour, aux fleurs ;
Que la source d'amour est scellée en mon âme,
Que je sais bien quelle âme y répondrait encor,
Dont je serais la vie, et qui serait ma flamme ;
Il le sait bien aussi : mais cette âme, elle dort ;
Elle dort dans l'absence où s'effeuille ma vie,
Où tu me dis pourtant que j'en serai suivie,
Et ranimée un jour. Mais qu'il nous faut encor,
Lui, brûler ; moi, languir pour contenter le sort.
Va donc comme un œil d'ange éveiller son courage ;
Dis que je t'ai cueillie à la fin d'un orage ;
Que je t'envoie à lui comme un baiser d'espoir
Et que se joindre ainsi c'est presque se revoir !
Marceline Desbordes-Valmore